Dézolé du Xilence
Léonce Noah
DeZolé du XilenCe est une quête autobiographique et chorégraphique,
inspirée
par les strates de son quotidien. « Construire un ordre performatif autour du
déplacement de soi et l'imaginaire de la rue dans la salle et la salle dans la
rue.....
Accompagner d'éléments provisoires tels que les palettes et planches, j'explore
l'univers de la mémoire de la rue et du nouchi. C'est de Là à Là. Dans la rue on
écrit comme on l'entend et on danse comme on le 100. On décale l'orthographe
on déjoue le vocabulaire. C'est de Là à Là
Je me délecte des claquements et chutes qui rappellent les bruits de maquis, les
bruits de gare, des marchés, les crises socio-politiques, conflits militaires, les
bruits des armes, les joies de mon enfance...... DeZolé du XilenCe c'est le bruit
de tout ce qui était en sourdine... .DeZolé du XilenCe, c'est la sourde oreille, de
nos politiques face aux réalités sociales. DeZolé du XilenCe, c'est tordre,
bousculer et caresser la langue française comme si c'était ma go (ma femme) .
Rien n'est fixé, ça ne commence pas ça ne finit pas ..ON n'est pkin (être là) Je
pense la danse comme un film sans fin, un tableau non figé ».
Institut français - Petit Hall
le corps objet
Amigo Bonaza
Le Corps Objet est une mise en scène qui interprète des questionnements
concernant les rapports qui existent entre l'homme et son corps entre l'être et
l'avoir. Actuellement, la société
contemporaine est dans une dimension
beaucoup plus liée à un besoin abusif de vouloir à tout prix posséder des biens,
sans pensé au minimum nécessaire qui est suffisant pour garantir une existence
seine à l'homme. C'est dommage car le fait que l'avoir primé sur l'être, provoque
des conséquences catastrophiques sur l'échelle planétaire, l'environnement est
menacé par la pollution produite de la surconsommation de l'homme, qui est
capable de tout détruire pour avoir, tel un éternel insatisfait. Les autres êtres
vivants tel que les plantes, les animaux, les poissons, les microbes, les enzymes,
les minerais, les astres.
Institut français - Petit Hall
KININI
Guelord Vulu
KININI, est inspiré de la Quinine, un médicament très amer traitant du
Paludisme
et tiré de la plante appelée Quinquina. « Kin » est une apocope de Kinshasa,
capitale de la RD Congo ; et « Nini » est un mot tiré de Lingala signifiant « quoi ?
». Ce mélange des mots, parle de la vie artistique de Guelord Vulu ; de sa
carrière entant que danseur hip-hop ayant plusieurs fois été champion dans des
battles et compétitions locaux. KININI est une amertume qu'exprime cet artiste, à
travers un projet de danse contemporaine. Il y laisse transparaitre toute la
souffrance endurée dans sa carrière, dans l'environnement de sa ville de
Kinshasa qui ne laisse pas s'émouvoir facilement les jeunes. De cette approche
personnelle, surgit le côté historique du mouvement hip hop dans sa ville natale.
L'artiste présente les grandes époques, des années 1990-2000, de ce
mouvement dans sa ville, en démontrant combien la culture locale a pu se
mélanger avec ce mouvement culturel venant de New-York. Comment la langue
locale et les cultures de la place ont pu se mélanger avec ce mouvement
révolutionnaire venant du ghetto newyorkais tout en donnant une sauce
particulière qu'il met en exergue à travers un spectacle vivant mélangeant danse
hip hop, danse contemporaine et autres. Des images et sons y abondent pour
créer un tableau éclectique et une esthétique tropicale.
Institut français - Petit Hall
KIN orchestra
Musique live
Institut français - Grand Hall
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Les spectacles commencent à 19h00
Institut français
Address: N°33 Av. de la Gombe